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Le livre de la pitié et de la mort / Pierre Loti
Titre : Le livre de la pitié et de la mort Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Pierre Loti (1850-1923), Auteur Editeur : Paris : Calmann-Lévy Année de publication : 1923 Importance : 277 p Langues : Français (fre) Catégories : Littérature
Romans et NouvellesRésumé : Une vision qui m'est venue une nuit d'avril, pendant mon sommeil sous la tente, dans un campement chez les Beni-Hassem, au Maroc, à environ trois journées de marche de la ville sainte de Méquinez (1) :
Le rideau du rêve s'est levé brusquement sur un pays lointain, -- mais lointain, lointain bien au-delà des habituelles distances terrestres, tellement que, tout de suite, dès que le décor a commencé de s'éclairer, même avant d'avoir bien vu, en moi-même j'ai eu la notion de cet éloignement effroyable. C'était une plaine pierreuse, nue, déserte, où il faisait terriblement chaud et lourd, sous un morne ciel crépusculaire; mais elle n'avait rien de bien particulier dans son aspect, -- comme, par exemple, certaines plaines du Centre-Afrique, qui semblent insignifiantes par elles-mêmes, qui ont un air quelconque et qui pourtant sont d'un si difficile et dangereux accès. Si je n'avais pas su, j'aurais pu me croire n'importe où; mais je savais d'avance, par une sorte d'intuition immédiate, et alors cela m'oppressait d'être là; je me sentais en proie à la peur des distances sans fin, à l'angoisse des trop longs voyages dont on ne peut plus revenir.
De loin en loin, sur cette plaine, poussaient des petits arbres rabougris, dont les branches noires se contournaient sur elles-mêmes par des séries de cassures rectangulaires, comme des bras de fauteuils chinois. Ils avaient chacun seulement trois ou quatre feuilles molles, d'un vert pâle, qui pendaient comme énervées de chaleur.
J'avais conscience que, d'un moment à l'autre, des surprises sinistres, des périls sans nom pouvaient surgir de tous les points de cet horizon trouble, embrouillé de nuées stagnantes et d'obscurité.
Un de mes compagnons de route imaginaires -- je devais en avoir au moins deux, dont je sentais la présence, mais qui étaient invisibles : des esprits, des voix, -- un de mes compagnons de route me dit à l'oreille : « Eh bien ! puisque nous voilà ici, il va falloir se défier des chiens crochus ». -- « Ah ! oui, par exemple », répondis-je d'un ton dégagé, comme quelqu'un qui serait aussi très au courant de ce genre de bêtes et du danger de leur voisinage. Évidemment j'étais déjà venu là; mais ces chiens crochus, leur image subitement rappelée à mon esprit, accentuant encore la notion de ce dépaysement extrême, me faisaient davantage frémir.
Ils apparurent aussitôt, évoqués au seul prononcé de leur nom, grâce à l'étonnante facilité avec laquelle les choses se passent dans les rêves. Ils couraient très vite à travers la pénombre de ce lourd crépuscule, lancés comme des flèches, comme des boulets, on n'avait pas le temps de les voir venir : affreux chiens noirs, aux ongles de chats, en crochets, qui au passage griffaient cruellement d'un coup de patte rapide, puis se perdaient dans les lointains confus.
Passaient aussi des petites femmes, presque naines, ricanantes, moqueuses, moitié singes (dans la vie réelle, j'en ai rencontré ainsi deux, au milieu d'une solitude africaine dévorée de soleil, sous l'accablement d'un ciel noir, aux environs d'Obock (2)), des petites femmes qui, sans doute, étaient crochues comme les chiens, car, en me croisant, elles me griffaient de même. Et leur souffle aussi était crochu : quand elles me soufflaient au visage, ça cinglait comme des pointes d'aiguilles.
Mais les mots humains ne peuvent rendre les dessous de cette vision, le mystère et la tristesse de cette plaine ainsi réapparue, tout ce qui s'ébauchait en moi d'inquiétudes désolées rien qu'à contempler ces chétifs arbustes aux longues feuilles pâlies de chaleur.
Quand je m'éveillai, au petit jour timide qui commençait à filtrer à travers les toiles de ma tente, la notion me revint peu à peu des choses réelles, de l'Afrique, du Maroc, des Beni-Hassem, de notre petit campement isolé au milieu d'immenses pâturages déserts; -- alors je reconquis tout de suite une douce impression de chez moi, de sécurité, d'inespéré retour. Et, mon Dieu, bien des gens, que fera sourire ma terreur de ces petites femmes crochues, à ma place se seraient préoccupés peut-être des tribus peu sûres d'alentour, des longues journées d'étape à faire en plein soleil, sans routes à travers les montagnes et sans ponts sur les fleuves. Quant à moi, ce territoire des Beni-Hassem me paraissait comparable à la plus anodine banlieue de Paris -- auprès de ce pays de je ne sais quelle planète, de je ne sais où, entrevu au fond des insondables infinis du temps ou de l'espace, pendant les clairvoyances inexpliquées du rêve.N° GIAA : fr-giaa33-0733400y Durée : 04:29 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=2442
Titre : La loi du cachalot : roman Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Philippe S. Hadengue (1932-....), Auteur Editeur : Paris : Calmann-Lévy Année de publication : 1993 Importance : 271 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7021-2250-1 Langues : Français (fre) Catégories : Littérature
Romans et NouvellesIndex. décimale : 840 Littérature des langues romanes. Littérature française Résumé : Sur une plage de l'Atlantique nord, un homme en état d'ivresse et complet veston s'avance, nus pieds, vers une femme aux yeux clos, offerte au soleil. L'homme s'effondre et s'endort, en proie au remords d'avoir tué. Il s'appelle Jérémy, c'est un ancien officier. Un garçon creuse autour de lui des canaux, un véritable labyrinthe. Puis, la nuit tombée, l'entraîne dans le cabaret où travaille la femme, Sherry-Lane, une adolescente, s'y dénude dans un numéro magistral réservé aux clients privilégiés. Tous, enfin, se retrouvent au bar des naufrageurs. On y boit de l'alcool fort. Le bar, tourné vers le port, est le repère de l'obèse, surnommé " le Tas ". Celui-ci incitera Jérémy à " regarder sous son crime comme on soulève une pierre sur le nid d'une vipère ". Jérémy se penche alors sur son passé. Mais comprendre ne suffit pas. Un acte seul peut le libérer de sa faute, de sa culpabilité : tuer une seconde fois. Sur ordre, cette fois-ci, et pour de l'argent. Jérémy devient tueur à gages, l'instrument d'un règlement de comptes entre mafiosi du port. N° GIAA : fr-giaa33-2106900y Durée : 05:48 Issu de : lecture En ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1002850f Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=16510 Le manoir de Tyneford / Natasha Solomons
Titre : Le manoir de Tyneford : roman Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Natasha Solomons, Auteur Editeur : Paris : Calmann-Lévy Année de publication : impr. 2012 Importance : 1 vol. (450 p.) Présentation : couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7021-4314-8 N° GIAA : fr-giaa75-03545 Durée : 14:57 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=8096 Melchior en automne / Alain Demouzon
Titre : Melchior en automne : roman Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Alain Demouzon (1945-....), Auteur Editeur : Paris : Calmann-Lévy Année de publication : 2003 Importance : 385 p. Présentation : couv. ill. en coul. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7021-3350-7 Note générale : Bibliogr. des oeuvres de l'auteur, 1 p. Langues : Français (fre) Catégories : Littérature
Policiers et EspionnageIndex. décimale : 803 Dictionnaires, encyclopédies, concordances Résumé : Après la mort d'un jeune en garde à vue, il n'est plus temps pour le commissaire principal Jean-François Melchior de penser à sa carrière.
Sa mission ? Assurer le quotidien. Et rendre le petit service qu'on lui a demandé en haut lieu : mener une discrète enquête sur une certaine Béatrice Fantin. Or celle-ci demeure introuvable. Pire, un détective privé chargé de la surveiller est retrouvé mort. Aux détours de l'enquête, resurgissent alors beaucoup d'anciennes connaissances. Beaucoup trop. Car les vieux routiers comme Melchior le savent bien : dans ce métier, les coïncidences n'existent pas.
N° GIAA : fr-giaa75avh-00246 Durée : 19:39 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=10404 Mémoires de deux jeunes mariées / Honoré de Balzac
Titre : Mémoires de deux jeunes mariées Type de document : enregistrement sonore Auteurs : Honoré de Balzac (1799-1850), Auteur Editeur : Paris : Calmann-Lévy Langues : Français (fre) Catégories : Littérature Résumé : Elles sont deux, Renée et Louise, qui, à peine sorties du couvent, vont suivre des destinées contraires.
Faut-il mettre de la passion dans le mariage? Ou y chercher un bonheur raisonnable? Derrière cette "dispute", menée par correspondance, une lutte sourde oppose deux ambitions: Renée la sage n'exige pas moins de la vie que Louise la folle. Débat sur le mariage, les Mémoires de deux jeunes mariées sont aussi l'histoire d'une rivalité. Et si la sagesse finit par triompher du "romanesque", il ne faut peut-être pas trop se fier au dénouement: "J'aimerai mieux être tué par Louise que de vivre longtemps avec Renée", disait Balzac.N° GIAA : fr-giaa75-02216 Durée : 06:47 Issu de : lecture Permalink : https://catalogue.apidv.org/index.php?lvl=notice_display&id=5029 Mon gamin / Pascal Voisine
PermalinkNarcisse et Goldmund / Hermann Hesse
PermalinkNo home / Yaa Gyasi
PermalinkLes noces de Marie-Victoire / Élise Fischer
PermalinkLes noces de soie, 1. Les noces de soie / Jean-Paul Malaval
PermalinkLes noces de soie, 2. La villa des térébinthes / Jean-Paul Malaval
PermalinkNotre part des ténèbres / Gérard Mordillat
PermalinkL'orpheline de Manhattan, 1. L'orpheline de Manhattan / Marie-Bernadette Dupuy
PermalinkL'orpheline de Manhattan, 3. Les larmes de l'Hudson / Marie-Bernadette Dupuy
PermalinkPalmito d'Évian / Catherine Soullard
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